Le commerce, activité d'achat et de
revente de biens et services avec un bénéfice, permet aux ménages de lutter
contre la faim et la pauvreté. Pour préserver la santé des citoyens, conserver
les produits ou sécuriser les marchandises, il faut un accès facile des commerçantes
à des infrastructures englobant des magasins de stockage, des hangars, des
latrines, des postes de contrôle, etc. L’accroissement des marchés sur le
territoire prouve que les pouvoirs publics en ont fait un objectif prioritaire,
et pour cause : ils facilitent les échanges sociaux, culturels et
commerciaux et participent à l’épanouissement intégral de la femme.
Le 15 octobre
2020, des infrastructures marchandes ont été réceptionnées à Awagomé et Bocco (Atakpamé),
coûtant 160 millions de francs CFA. Le marché d’Awagomé contient 07 hangars, 02
blocs de latrines, 01 dépotoir et 02 magasins de stockage. Celui de Bocco est
composé de 05 hangars, 01 bloc de latrines et 01 magasin. Ils permettront d’avoir
du stock à disposition et de vendre même hors saison, réduire les efforts et
les coûts de logistique ou de transport, limiter les risques d’accidents liés à
la fragilité des hangars de fortune, améliorer le cadre de vie, la santé et
l’hygiène des usagers.
Le PAPV et le Psmico changent la vie des commerçantes
togolaises
Ces programmes
sont mis en œuvre pour prêter main forte aux populations vulnérables. Ils ont permis
de doter Timbou (36 km de Dapaong), d’une infrastructure marchande composée de
06 hangars, 01 magasin de stockage, 01 forage photovoltaïque avec adduction
d’eau et 01 bloc de latrine moderne, le tout financé à plus de 76 millions. Dans
la même région, les autorités ont fait construire un marché cantonal de 02
hangars et 01 bloc de latrines dans le village d’Onadjoa.
A Koundjouaré
(préfecture de Kpendjal), des ouvrages marchands composés de 05 hangars de type
préfectoral, 06 hangars de type cantonal, 04 magasins, 01 bloc de 10 boutiques,
01 bloc administratif, 02 abris pour volailles et bétails, une boucherie et 02
blocs de latrines modernes ont été livrés aux populations. Les travaux ont été
financés à 362 millions de francs CFA. A Agoègan (préfecture des Lacs), les
citoyens ont accès à 17 hangars dont 07 réhabilités, 04 blocs de latrines à 03
cabines avec urinoirs et douches dont 02 adaptées aux personnes à mobilité
réduite, 03 magasins de stockage, 01 abri de volaille et bétail, 03 points
d’adduction d’eau potable ; des ouvrages financés à 295 millions.
Le PUDC n’est pas du reste
Le Programme
d’urgence de développement communautaire permet au pays de mettre en place des
infrastructures qui contribuent à lutter contre les disparités dans le monde
rural, à développer les activités rémunératrices pour les citoyens, à fluidifier
les échanges économiques et à améliorer la vie des communautés à la base. Blitta
(localité située à 268 km au nord de Lomé) a un grand marché inauguré en début
d’année 2020. D’un coût de 445 millions de francs CFA, il est né de la mise en
œuvre du PUDC. Il est composé de 08 hangars de type préfectoral, 19 hangars de
type cantonal réhabilités, 01 bloc de 10 boutiques, 01 bloc administratif, une
boucherie, 02 abris pour bétails, 02 blocs de latrines, 04 magasins, 01 forage
photovoltaïque avec superstructure, 01 dépotoir intermédiaire et une clôture de
façade. Il a également permis de mettre en place un marché de type préfectoral
pour les habitants de Guérin-Kouka (dans la région de la Kara) et d’Elavagnon
(région des Plateaux).
Tous ces marchés
dont la liste n’est pas exhaustive, fructifient les activités commerciales au
Togo et rendent les travailleurs épanouis. Ils renforcent leurs capacités à se
prendre en charge et à faire face aux dépenses quotidiennes liées aux besoins
alimentaires, sanitaires, matériels et scolaires.
Togo/lutte contre la vulnérabilité,la multiplication des marchés revigore l’activité commerciale et autonomise les femmes
