Le
développement de l’agriculture est une opportunité de croissance économique, de
développement et de progrès social pour le Togo. L’Etat reconnaît à sa juste
valeur l’apport de ce secteur stratégique pour l’économie nationale et ne cesse
de lui insuffler un dynamisme qui accouche des résultats prometteurs. Au regard
de la batterie d’idées que le Togo met en place et ses objectifs pour les cinq
(05) prochaines années, il est évident que le pays nourrit de grandes ambitions
pour son secteur agricole.
Afin de rehausser le niveau de l’agriculture en
assurant une sécurité alimentaire pour tous, des meilleures conditions de vie
et de travail aux agriculteurs, le gouvernement continue de faire des
investissements ciblés. Notamment dans le Mécanisme incitatif pour le
financement agricole (Mifa) dont la mise en œuvre sera accélérée et étendue aux
nouvelles filières porteuses.
D’autres réalisations comme la modernisation des
techniques productives et transformatrices pour les communautés rurales, à
travers l’accélération et le renforcement de la mécanisation et la mise en
place des aménagements hydro-agricoles ; la campagne de dessouchage de
500.000 ha à un prix subventionné ;
la création de 400 Zones d’aménagement agricole (ZAAP) comportant des retenues
d’eau à raison d’une ZAAP par canton dont 30% de chaque superficie seront
réservées uniquement aux femmes, interviendront pour créer un cadre favorable à
l’implication du secteur privé pour une agriculture moderne, mécanisée et plus
productive.
Un potentiel énorme de 3,6 millions
de terres arables
Le pays dispose de 3,6 millions de terres arables et
seulement 45% sont mises en valeur. Pourtant, il y a 60% de terres agricoles.
Désormais, le gouvernement a choisi d’innover avec la création d’agropoles (des
formes d’entreprises agricoles circonscrites dans une aire géographique donnée)
sur 10 zones du territoire. Ces espaces verront naître des infrastructures
logistiques qui faciliteront la mise en place de parcs agro-industriels
(électrification, eaux, télécommunications) et pour cela, il va investir dans
les infrastructures sur fond agro-public. La construction de l’agropole de Kara
est estimée à 65 milliards de francs CFA et les premiers travaux ont déjà
commencé.
Soutenir la production animale et
halieutique
L’Etat va poursuivre le développement de la production
animale et halieutique avec la création des ranchs ainsi que la construction
d’au moins un abattoir moderne par région. Par ailleurs, il est prévu le
soutien et l’accompagnement de l’installation d’une zone de pâturage par
commune rurale avec aire d’abattage pour maîtriser la transhumance et assurer
le contrôle et la traçabilité de la production de viandes et de produits
halieutiques. Pour la conservation, le transport et l’exportation, l’aéroport
international Gnassingbé Eyadema et le port autonome de Lomé bénéficieront de
la mise en place des installations frigorifiques adaptées.
Le Togo/l'agriculture comme moteur de relance économique
