Dans ce contexte d’hostilité financière due à la COVID-19,
les mauvaises pratiques n’ont pas leur place dans le plan de relèvement
économique au Togo. La perte de repères et de valeurs a tellement poussé les
racines qu’on a toujours l’impression à avoir la science infuse pour contourner
les dispositifs même les plus sophistiqués.
Ce qui n’est toujours pas évident et deux agents de la SAFER l’ont appris à
leurs dépens.
La SAFER a apprivoisé de nouvelles règles pour décourager
les mauvais comportements en témoigne la modernité des postes de péage et au
regard des travaux en cours d’exécution le seront davantage .En ce qui concerne
le Directeur de la Société Autonome de Financement de l’Entretien Routier(SAFER)
Monsieur Atoute Outchantcha Awina il a su définir sans répit ses priorités peu
importe sa facture salée qui à son temps avait suscité des critiques .Tous les
postes péages sont sous vidéo-surveillance, équipé de détecteurs sophistiqués
de faux billets etc. Le tout sous le contrôle permanant et avisé des Forces de
l’Ordre et de sécurité. Une modernité qui n’a rien à envier du dispositif
des pays du Nord .Quand on est
dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de certaines attributions,
le devoir d’exemplarité appel la finesse des actions. Aujourd’hui dans
l’imaginaire collectif des togolais les usages de ce dispositif lui donne
raison au regard des bénéfices engrangés.
Le 24 juillet dernier au poste péage de Sotouboua ,un fait
qui n’est pas nouveau mais a suscité de vives inquiétudes au regard de sa fréquence
successif sur la vacation de la cabine au gros porteurs sur une chaine de
camions faisant le trajet Lomé vers le septentrion. Quatre chauffeurs de gros
porteurs ont été signifiés du non authentification des billets de cinq mille
franc (5000) dont il était en possession pour s’acquitter de leur taxe péage
ceci bien sûr après le rejet des détecteurs de faux billets installés dans
chaque cabine de péage pour la cause. Un coutumier exercice vu la rigueur de la
SAFER qui fait endosser de facto au caissier percepteur la charge d’une perception par inadvertance. Ce
que réfutait ses usagers (les chauffeurs des 4 gros porteurs) qui arguait unanimement l’avoir perçu au précèdent poste
péage qui se trouve être le poste péage de Davié
«…. c’est le reliquat des 10000 perçu au poste de péage de
Davié » à laisser entendre un camionneur.
De grandes
inquiétudes sont ouvertement exprimées par le Chef Péage de Sotouboua qui se trouve être dans la hiérarchie de la
SAFER le répondant de tout acte jugé inapproprié à ce postes péages comme
d’ailleurs tout autres. Il alerte la Direction de cette situation qui risque de
ternir l’image de la SAFER si l’on ne situe pas les responsabilités.
La direction a fait des recoupements facilités par les
Visio-surveillances du Poste Péage mis à l’index(Poste de Davié).
Ce recoupement
a permis d’identifier deux comportements suspects et répété au cours de la
vacation du 24 juillet dernier de deux caissiers .Les deux suspects ont été
invité à la Direction pour quelques interrogations de routines .Loin de passer
aux aveux, ses mis en cause se sont plutôt ravisés à position initiale sur ses
comportements abject et désobligeants .Pour approfondir l’interrogatoire et les
recherches, la SAFER a saisi la Gendarmerie de Tsévié.
Cette saisine a permis
de déceler un réseau dont six personnes
ont été à leur tour interpellé.
Si la responsabilité de ses deux mis en cause est établi par
l’enquête préliminaire, la SAFER entrevoit porter plainte .Ses actes sont des manquements à la déontologie, à l’éthique et à des valeurs d’intégrité dont les traits
caractéristiques font la noblesse de la SAFER sous bonne conduite du Directeur
Otchantcha.
Aux dernières nouvelles Il s’agit selon les
informations, de 5 togolais et 1 béninois auteurs et complices qui selon la
gendarmerie, ont fait circuler des faux billets de 5 et 10 milles F CFA au
cours du mois de juillet.
Les investigations et perquisitions aux domiciles des présumés malfrats ont
en effet permis aux éléments de la gendarmerie de découvrir au total 63 billets
de 5000 FCFA, 1 billet de 10 000 FCFA, 1 billet de 2000 FCFA, 1 paire de
menottes et 1 veste de tenue treillis.
Il ressort selon les enquêtes que les
billets sont commandés depuis le Bénin, et transportés à Lomé par d’autres membres
du réseau pour les remettre aux deux agents de la SAFER.
A suivre… ;