Les conditions de vie des populations
togolaises se sont nettement améliorées au fil des années grâce aux initiatives
entreprises par les autorités pour leur assurer un minimum vital commun.
Précisément, les progrès enregistrés dans le système sanitaire, la pratique de
l’hygiène, la promotion d’une agriculture biologique et durable qui garantit la
sécurité alimentaire et une alimentation saine, sans oublier l’absence de guerres,
de catastrophes naturelles ou d’épidémies, ont rallongé tant soi peu l’espérance
de vie des citoyens.
Human
Development Report, un rapport établi par le Programme des Nations unies pour
le développement (Pnud) a indiqué que de 1990 à 2018, l’Indice de développement
humain (IDH) du Togo est passé de 0,405 à 0,513, en amélioration de 26,6%.
Au cours de la
même période, les Togolais ont gagné 4,9 années de plus, en termes d’espérance
de vie, dont 03 années gagnées entre 2010 et 2017. En ce qui concerne le
Produit intérieur brut (PIB) par habitant, il a augmenté de 22,4%, sur la même
période.
Par ailleurs, l’expérience
de vie moyenne au Togo est passée à 64,5 ans et le taux de mortalité infantile
ainsi que celui de mortalité se sont améliorés. L’indice de fécondité se
situait autour de 4,48 enfants par femme et l’on estimait le taux
d’accroissement naturel du pays à 2,69%.
La pauvreté a reculé
Elle est en
baisse constante. De 61,7% en 2006, le taux de pauvreté au Togo est passé à
58,7% en 2011 ; 55,1% en 2015 avant de redescendre à environ 53,5% en
2017, d’après une enquête réalisée par l’Institut national de la statistique et
des études économiques et démographiques (Inseed) et dont les résultats sont
contenus dans un document dénommé « Cartographie de la pauvreté 2017 ».
Particulièrement,
ces avancées ont été nettement perceptibles dans les milieux ruraux qui sont
des zones vulnérables et beaucoup plus touchés par la précarité. Pour preuve, la
pauvreté était relativement élevée avec un taux de 73% en population rurale en
2006. En 2017, ce taux est tombé à environ 63%. Dans la région des Savanes par
exemple, l’incidence de la pauvreté est partie de 87,3% en 2011 pour s’établir
à 65% en 2017 tandis que dans la région centrale, elle est passée de 76%
en 2011 à 59,9% en 2017. En milieu périurbain et urbain, le taux était de 53%
dans la région maritime (contre 45,3% en 2011) et de 30,3% dans Lomé Commune en
2017 (contre 27% en 2011), des chiffres en hausse qui peuvent s’expliquer par la
forte démographie dans ces localités.
Développement humain : Les conditions de vie des populations togolaises se sont nettement améliorées
